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Trajet train et avion

J(-01) - Mercredi 07 janvier 2015 - Train de Roanne à Paris

Le jour du pré-départ est arrivé. Tout se présente bien, je remets les clés de la maison et passe les consignes à mon voisin Paul une demie heure avant que Michel ne vienne me chercher. C'est vraiment la dernière limite mais il y a tellement de choses à faire avant de laisser une maison que n'ai pas trouvé le temps pour cela plus tôt. Alors merci Paul et désolé pour les consignes trop brèves.

Comme convenu nous quittons la maison avec la voiture de Michel lestée de tous nos bagages. Il reste quand même une place pour Marité que nous récupérons à midi à son travail. Ensuite direction la gare de Roanne. Nous y arrivons environ une demie heure avant le départ du train pour Vichy. Notre train part  du quai "C" et nous expérimentons le transport des bagages dans les escaliers. Ce n'est pas très facile mais nous y arrivons.  Le train est à l'heure et c'est un TER avec un compartiment vélo. L'accès au train est facile et nos vélos laissent encore la place pour deux autres vélos éventuels. Comme nous descendons à Vichy et qu'il n'y a pas d'arrêt entre Roanne et Vicky il n'y a aucune chance que nos vélos gênent.

Arrivée à Vichy a l'heure prévue au quai "C". Le train pour Bercy est affiché mais le numéro du quai n'est pas encore indiqué.  A peine une minute plus tard c'est fait et notre train part du quai "A". Nous devons encore faire un petit exercice de transport de bagages via escaliers et couloirs. Cela se passe bien et nous sommes sur le quai 25 minutes avant que le train n'arrive. Cela nous laisse le temps de boire un Coca et de parler un peu avec d'autres voyageurs intrigués par nos gros bagages. Deux minutes avant l'arrivée du train un employé de la SNCF nous indique le numéro de la voiture qui a des emplacements vélos. C'est la voiture "3" et nos places sont en voiture "4".

Peu importe nous nous déplaçons jusqu'à l'emplacement en face de la voiture"3". Le train arrive rapidement et nous sommes au bon emplacement. C'est un train intercité et l'accès, avec portes étroites et escaliers, et beaucoup moins facile que dans le TER. Nous y arrivons quand même et un des deux contrôleurs présents nous donne un petit coup de main pour les escaliers. Merci à lui, c'était sympatique de sa part et agréable pour nous. Le deuxieme contrôleur est moins serviable et commence à nous dire qu'il y a un supplément de 45 Euros par bagage lourd. Je ne sais pas si c'était du mauvais humour ou sérieux mais je lui répond que nos bagages sont dans les dimensions considérées comme bagages à main par la SNCF (120x90x??). C'est vrai et javais demandé confirmation à la gare de Roanne en achetant les billets. Il répond qu'il va téléphoner pour avoir confirmation. Est-ce encore de l'humour ou sommes-nous face à un contrôleur qui essaie d'abuser de son pouvoir ?

Nous nous installons sur les strapontins qui sont en face des emplacements vélo. C'est assez confortable et cela nous permet de rester à côté de nos bagages. Nous sommes aussi à côté de la cabine des contrôleurs. Nous revoyons plusieurs fois le contrôleur qui voulait nous faire payer un supplément et il ne dit rien. C'était donc soit du mauvais humour soit une tentative pour voir s'il pouvait nous facturer un supplément sans risquer une réclamation et les reproches de ses supérieurs. Je pense, mais je peux me tromper, qu'il aurait bien aimer nous facturer des suppléments car l'homme semble imbu de son pouvoir et il n'a rien de sympatique. Le contrôleur sympa qui nous a aidé avec les bagages vient controler nos billets et nous demande si nous restons sur les strapontins jusqu'à Bercy. C'est ce que nous prévoyons et il nous demande s'il peut ré-attribuer les places qui nous étaient réservées en voiture "4". Cela ne nous pose pas de problème puisque, comme tous les gens normaux, nous ne pouvons pas être assis à deux endroits même temps.

Etre assis à proximité de la cabine des controleurs nous aura permis d'assister depuis les premières loges à une altercation. Un peu avant Nevers notre contrôleur pas sympathique revient accompagné d'un passager qu'il fait asseoir sur un strapontin à côté de nous. Le ton monte rapidement entre les deux hommes et le contrôleur nous demande de nous déplacer. Nous nous installons donc un moment autour d'une petite tablette pratique pour écrire ou lire. Cela nous permet aussi de quitter la position assise un moment tout en restant à proximité de nos bagages et aussi aux premières loges en cas de bagarre entre le contrôleur et le passager ( il faut bien se distraire un peu). Une dizaine de minutes plus tard nous arrivons en gare de Nevers. Le passager récalcitrant,  qui a tenu un monologue à voix haute pendant tout ce temps, sort un moment du train pour demander une cigarette à d'autres passagers qui ont profité de l'arrêt pour en griller une sur le quai. Les contrôleurs sont descendus aussi mais restent à proximité et le surveillent. La cigarette terminée le passager se réinstalle sur son strapontin. C'est pour peu de temps car les contrôleurs remontent dans le train accompagnés de 4 policiers. Ils demandent au passager de descendre. La suite se passe sur le quai. C'est fouille des bagages et vidage des poches. Le ton monte encore rapidement entre le passager qui semble avoir un problème avec les gens qui font respecter les règles. Les policiers emmènent le passager qui va probablement terminer son voyage au poste de police.

Le reste du parcours se passe sans incident et nous arrivons en gare de Paris Bercy avec une dizine de minutes de retard.

Paul vient nous chercher vers 18 heures à la gare. Le trajet jusqu'à la maison se passe sans problème et après quelques coupes de Champagne qui nous chauffent bien nous allons dîner dans un restaurant choisit par Paul.

Après un bon dîner dans un sympathique restaurant du quartier nous rentrons vers  22 heures. Il est un peu tard pour Claire qui passe des examens cette semaine et nous ne nous attardons pas trop pour qu'elle puisse faire un gros dodo.

Charles et Christine sont des couches tard et ils n'ont pas d'examen cette semaine. Charles est très occupé avec ses jeux en ligne. Pour nous ce sera une bonne nuit après une journée asez calme et sans trop de problème avec les bagages. Nous redoutions un peu ce voyage en train avec de gros bagages mais tout s'est très bien passé.

J00 - Jeudi 08 janvier 2015 - Avion de Paris (France) à Doha (Qatar)

Après une bonne nuit à Paris chez Nathalie et Paul suivie d'un copieux petit déjeuner nous montons dans la voiture de Paul qui nous emmène à l'aéroport.

Le trajet se passe bien sans bouchon ni problème particulier. Nous déchargeons rapidement la voiture (dépose rapide oblige) et entrons à Roissy CDG.

La signalisation de cet aéroport n'est pas ce qui se fait de mieux et nous devons demander pour comprendre la logique du signalement. L'enregistrement pour le vol QR040 se fait au hall 1. Nous sommes parmi les premiers dans la file d'attente.

L'enregistrement ouvre vers 11h45 et nous passons rapidement. Nos 37 kgs de bagages chacun passent sans problème mais le responsable de l'enregistrement nous signale que les vélos ne devraient pas dépasser 10 kgs et ne nous garantit rien pour le retour.

Nous nous dirigeons ensuite vers la porte d'embarquement. Nous demandons encore notre chemin et finissons par y arriver. Il est 12h30, le rendez-vous à la porte est à 13h30 et le decollage à 15 heures.

L'embarquement commence vers 14h30. Nous volerons dans un Airbus A380 entre Paris et Doha. Cet avion embarque environ 500 passagers sur deux niveaux mais l'accès à l'appareil se fait par au moins 3 passerelles et il est organisé par zones. Malgré la taille de l'appareil le remplissage est très fluide.

Nous sommes aux places 45A et 45B. C'est presque à l'avant et côté gauche de l'appareil. La place 45C (côté couloir) n'est pas occupée. C'est parfait nous pourrons allez aux toilettes et nous dégourdir les jambes à volonté sans déranger quelqu'un. L'avion décolle vers 15h30 et il y a quelques turbulences au début. Le ciel était nuageux sur Paris mais devient très clair lorsque nous survollons les Alpes. Nous volons alors à environ 12 000 mètres d'altitude et la vue sur les Alpes est superbe.

Une petite collation est servie peu après le décollage suivi par un repas chaud vers 17 heures. Nous mangeons avec appétit car nous avons sauté le déjeuner à midi. Nous étions tellement occupé à enregistrer nos bagages et à chercher notre porte d'embarquement que nous n'avons pas pensé à manger. C'est peut être aussi le copieux petit dejeuner de Nathalie et Paul qui nous avait bien rempli le ventre.

Lorsque nous terminons nos repas il reste 3h30 de vol avant l'atterrissage. La première partie de la nuit ne sera pas longue et il y a beaucoup de chance que la seconde ne le soit pas davantage. Les deux vols durent entre 6 et 7 heures. Si un repas est servi sur le deuxième vol aussi le maximum de sommeil risque de ne pas dépasser 3 heures.

Le vol Paris Doha se déroule sans problème et dans le confort. L'Airbus A380 est un appareil plutôt silencieux, les sièges sont confortables et spacieux et les écrans sont plus grands que sur les autres appareils que je connais. Il a aussi, en plus de la trace de l'avion sur une carte GPS, des images d'une caméra qui doit être placée quelque part sous l'appareil. Les images n'ont pas grand intérêt en vol mais au décollage et à l'atterrissage en regardant les images on est presque comme dans le poste de pilotage. L'avion atterrit à l'heure prévue à Doha.

Le débarquement se fait très rapidement et il nous reste 1h30 avant le vol suivant lorsque nous arrivons à l'aéroport. Après un rapide coup d'oeil au tableau des départs, et aussi les explications d'une jeune compatriote, nous savons que notre vol suivant embarque à la porte E24. Nous avons apprécié les explications de la jeune française car le vol QR964 etait indiqué à destination de Phnom Penh alors que notre destination est Ho Chi Minh Ville. Elle était sur le même vol que nous mais sa destination était Phnom Penh et elle savait que l'avion faisait escale à Ho Chi Minh Ville et nous nous ignorions qu'il poursuivait jusqu'à Phnom Penh. Le tabeau indiquait bien alternativement Ho Chi Minh Ville pour le vol QR964 mais le nom de la compagnie n'était alors plus Quatar. Nous aurions bien entendu compris que nous embarquions porte E24 mais ses explications nous ont apporté une confirmation souriante.

J001 - Vendredi 09 janvier 2015 - Avion de Doha (Qatar) à Ho Chi Minh Ville (Vietnam)

Nous avons trouvé l'aéroport de Doha agréable et calme mais nous sommes restés en zone de transit et c'était la nuit entre 23 heures et 1 heure. Nous avons retrouvé porte E24 quelques passagers avec qui nous avions fait connaissance à Paris dont un homme qui connaissait bien le Vietnam pour y être allé plusieurs fois et un couple de cyclistes dans nos âges qui ont enregistré leurs bagages à côté de nous. Cette petite pause nous a permis de parler un petit moment avant d'embarquer dans l'airbus A330 qui doit nous conduire à Ho Chi Minh Ville.

L'embarquement se fait rapidement et nous décollons à l'heure prévue. Cet avion est plus ancien et aussi plus bruyant que le précédent. Nous sommes installés aux places 30A et 30B (côté gauche). Sur cet appareil ces places sont quelques rangées à l'arrière des ailes et sont plus bruyantes que celles à l'avant.

Un peu plus d'une heure après le décollage nous avons droit à un nouveau repas. Les menus ont été distribués à l'avance et nous savons déjà que nous aurons une collation aussi avant l'atterrissage. Comme prévu nous n'aurons pas faim mais nous ne dormirons pas beaucoup cette nuit. Deux heures après le décollage nous avons terminé le repas et le café et nous nous installons le plus confortablement possible pour notre nuit de 3 ou 4 heures.

Finalement la nuit fera moins de deux heures et sera bercée par d'assez fortes turbulences sur le golfe du Bangal. Un peu plus de deux heures avant l'atterrissage une hôtesse fait le tour des passagers à destination de Ho Chi Minh Ville pour connaître leur choix pour le brunch. Les passagers à destination de Phnom Penh auront droit à un deuxième repas car leur voyage durera trois heures de plus. Pourtant nous survolerons Phnom Penh avant d'arriver à Ho Chi Minh Ville mais l'appareil ne s'y posera que sur son chemin de retour vers Doha. Cette solution doit être plus économique pour la compagnie que deux escales à Phnom Penh à quelques heures d'intervalle.

Nous arrivons à l'heure prévue (environ 13 heures, heure locale) à Ho Chi Minh Ville. Le débarquement est rapide et les formalités d'immigration réduite à presque rien. Nous avons déjà le visa et L'officier d'immigration demande juste le numéro du vol qui nous a amené vers lui. Nous avons rempli une fiche sanitaire, relative à la fièvre ebola,  dans l'avion. Elle a été tamponnée dés notre sortie de l'avion. L'immigration vietnamienne ne demande rien. Pas de fiche d'immigration à remplir ni d'adresse d'hôtel à fournir.

Lorsque nous en avons fini avec les formalités nous nous dirigeons vers les tapis à bagages. A peine deux minutes plus tard nous voyons arriver nos sacoches suivies de près par les vélos. 

Il reste encore à passer la douane qui contrôle systématiquement tous les bagages sous le tunnel radiologique.  Il n'y a pas trop de monde et le passage est rapide. Nous voilà au Vietnam avec notre matériel. Il ne reste plus qu'à remettre les vélos en configuration de route pour que le voyage commence.

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